ABOUT
Ce ne sont pas vraiment des bijoux mais des armures déguisées en parure de perles, et de coquillages. Elles dansent au rythme de tes pas, les éclats de nacre scintillent sous les rayons d'un soleil qui se délasse. Tu joues avec les pierres, elles palpitent entre tes doigts, une caresse instinctive, un geste presque primitif qui te rassure sans trop savoir pourquoi. La porcelaine douce et froide luit dans ta nuque, protège tes arrières, vigilante.
Chaque pierre, chaque perle, chaque coquillage est un fragment d’un tout plus vaste, une pièce d’un puzzle que le temps n’a pas su désassembler. Ils sont chargés d’histoires, de souvenirs gravés dans leur matière, un écho de la mémoire du monde qui les entoure.
Le soleil s’endort. Elles brillent tout autant, ces petites entités, une fois la nuit tombée. Dans l'obscurité, elles se révèlent : poussières de ciel, elles absorbent les ombres, les transforment en lumière. Les coquillages se lovent contre ton cou, les perles étincellent sur ta peau : c'est ton éclat qu'elles subliment.
Peut-être se souviennent-elles d'un temps ou les bijoux n'étaient pas que de simples ornements mais des amulettes, des talismans porteurs de guérison, de foi, de sacré, de pouvoir. On les assemblait avec une intention profonde, un respect pour leur vibrations originelles. Et peut-être, ces parures en gardent encore la trace, un souffle presque imperceptible qui, lorsqu’elles touchent ta peau, murmure des promesses oubliées.
Ce souffle monte en toi, un souvenir que tu ne reconnais pas. C’est comme si elles murmuraient ton nom, mais pas celui que tu portes. Non, elles invoquent quelqu’un d’autre. Quelque chose d’autre. Et toi, tu te souviens et tu reponds.
Say what you will, but these are not really jewels; they are armors disguised as adornments of pearls and shells. They dance to the rhythm of your steps, the nacre gleaming under the rays of a sun that stretches and unwinds. You play with the stones; they pulse between your fingers, an instinctive caress, a nearly primal gesture that reassures you without you quite knowing why. The porcelain, soft and cold, glows at the nape of your neck, guarding your back, vigilant.
Each stone, each shell, is a fragment of something greater, a piece of a puzzle that time has failed to undo. They are imbued with stories, memories engraved in their very matter, echoes of the world's memory that surrounds them.
The sun sinks into sleep. They shine just as brightly, these little entities, once night has fallen. In the dark, they reveal themselves: stardust, they absorb the shadows, turning them into light. The pearls sparkle on your skin, the shells nestle against your neck, unveiling you.
Perhaps they remember a time when jewels were not mere ornaments, but amulets, carriers of healing, faith, sacredness, power. They were assembled with deep intention, a respect for their original energy. And perhaps, just perhaps, these adornments still carry the trace of that time, a barely perceptible breath that, when they touch your skin, whispers forgotten promises.
A breath rises within you, a memory you don’t recognize. It’s as if they’re whispering your name, but not the one you carry. No, they are calling someone else. Something else. And you, you remember, and you answer.